Il semble que non…
– Dès la période antique, chez les Romains ou chez les Égyptiens, il est fait usage de l’expertise médico-légale. L’expert constatait alors la virginité ou la capacité d’un individu à recevoir un châtiment corporel sans pour autant en mourir.
– Vers 75 av. J.C Cicéron disait selon ses mots, « Un expert est en effet quelqu’un que l’on consulte pour son savoir, et à qui son savoir donne la parole et lui confère une reconnaissance publique ».
-En 1121 à Soissons et 1141 à Sens dans le cadre des procès contre Pierre Abélard, ou les autorités ecclésiastiques ont recours à l’expertise.
– Au Moyen-Âge il est possible de trouver trace de cette pratique, ou elle était déjà caractérisée par des personnes sachantes, exposant une démarche et réflexion dite considéré, et rationnelle, d’authentification et d’identification. Ainsi, vers la fin du Moyen-Âge, la procédure judiciaire en évolution, commençait à privilégier la preuve rationnelle. Il est alors la aussi, observé le recours à des médecins mis au rang d’expert, a même de délivrer des conseils.
– Vers 1575 Henri III parlait d’offices d’experts.
– Sous l’impulsion de Louis XIV avec l’ordonnance de Saint Germain en Laye :
- Titre 21 de cette ordonnance : Les descente sur les lieux, taxe des officiers qui iront en commissions, nomination, et rapports d’experts.
- Art 8 : Les jugements qui ordonneront que les lieux et ouvrages seront vues, visités, toisés ou estimés par expert, feront mention expresse des faits sur lesquels les rapports doivent être fait, du juge qui sera commît pour procéder à la nomination des experts, recevoir leurs serments, et rapports, comme aussi du délai par lequel les parties devront comparaitre par devant le commissaire.
- Art 10 : Les juges et les parties pourront nommer pour expert les bourgeois, et en cas qu’un artisan soit intéressé en son nom contre un bourgeois, ne pourra être pris comme tiers expert qu’un bourgeois.
– En 1670 Ordonnance criminelle qui proposera des définitions du concourt expertal.
- Art 23 : Si quelque femme devant, ou après avoir été condamné à mort parait ou déclare être en ceinte. Les juges ordonneront, qu’elle sera, visité par matrones qui seront nommées d’office et qui feront leurs rapports dans la forme prescrite au titre des experts, par notre ordonnance….
– Dans le Code Napoléon, La loi du 14 Avril 1806, également appelé « code des chicaniers » son codifiés les fondamentaux du droit de l’expertise judiciaire.